Le vendredi 4 décembre 2015 – « Les vies de Galilée, voyage à travers l’histoire de l’astronomie »
Une plongée sympathique et documentée dans l’histoire de l’astronomie, accessible à tous, spécialistes ou néophytes. Qui était Galilée ? À quoi sert l’astronomie ? Comment a-t-on compris que la Terre était ronde ? Pourquoi ne sent-on pas que la Terre bouge ? Fiami répond avec malice en mettant en perspective 6 grandes étapes de l’histoire de l’astronomie, de Babylone à Alexandrie en passant par l’Inde, Venise et Greenwich pour finir avec un état des lieux sur l’astronomie aujourd’hui. « Les Vies de Galilée » présente la science comme une formidable aventure humaine et une succession de savoirs partagés à travers les civilisations. La BD est traduite en 9 langues et a donné naissance à la série « Dessine-moi les étoiles » de la Radio Télévision Suisse, dans laquelle Fiami, accompagné d’un philosophe et d’un scientifique, raconte l’histoire des sciences à 2 enfants. Depuis sa parution en 2009, « Les Vies de Galilée » donne régulièrement lieu à des expositions et conférences tout public (de l’écolier à l’astrophysicien) dans plusieurs pays. Une séance de dédicace suivra la présentation. Prix des BD 15.- Frs ou 15 Euros
Le vendredi 30 octobre 2015 – « L’échelle des distances dans l’Univers et la mission Gaia »
« La détermination de la distance est un problème fondamental de l’astronomie depuis des siècles. Les distances aux étoiles permettent non seulement de cartographier l’univers, mais aussi nous donne accès à la luminosité, propriété fondamentale des objets célestes. L’Europe au travers de son histoire a toujours joué un rôle moteur dans cette quête. Dans ces dernières décennies l’Agence Spatiale Européenne a été le leader du domaine au niveau mondial. Laurent Eyer présentera dans le détail la mission spatiale Gaia, qui est une mission majeure de l’Agence Spatiale Européenne. Cette sonde spatiale a été lancée le 19 décembre 2013. Il mettra aussi en évidence le rôle de la Suisse dans le consortium de traitement des données et tentera d’esquisser certaines retombées scientifiques de cette mission exceptionnelle. » Laurent Eyer est Docteur en astronomie et Maître d’Enseignement et de Recherche au département d’Astronomie de l’Université de Genève. Il a contribué à la rédaction de nombreux ouvrages et articles scientifiques. Ses activités l’ont conduit à intervenir dans différentes universités et sur des sites d’observation répartis à travers le monde.
Le vendredi 25 septembre 2015 – « Du Big-bang à la vie »
« Aux débuts des temps, l’Univers n’était constitué que des atomes les plus simples : hydrogène et hélium. Si rien ne s’était passé entretemps, vous et moi ne serions que de petits nuages de gaz dérivant dans l’espace… Or il n’en est rien, nous sommes là en chair et en os, bourrés de carbone et de calcium, respirant à pleins poumons de l’oxygène et de l’azote, gambadant sur des roches silicatées… Il s’est visiblement passé quelque chose ! En fait, tous ces éléments nous viennent du cœur des étoiles, ces réacteurs nucléaires qui enchantent nos nuits. »
« Quelles sont les étapes cosmiques qui ont mené aux conditions permettant l’émergence de la vie sur Terre ? Et d’ailleurs, qu’est-ce que la vie ? Que sait-on de son apparition ? Et la question sous-jacente à toutes celles-ci : la vie serait-elle possible ailleurs que sur Terre ? » Voici quelques questions auxquelles Sylvia Ekström tentera de répondre.
Sylvia Ekström est astrophysicienne, collaboratrice scientifique à l’observatoire de l’Université de Genève. Elle est spécialisée dans la physique stellaire et s’intéresse au fonctionnement et à l’évolution des étoiles.
Du samedi 25 au dimanche 26 juillet 2015 – « 5 conférences dans le cadre du weekend des étoiles 2014 »
Adresse : Site de Fort l’Ecluse (01)
Thème 1 : Astronomie et mesure du temps
Thème 2 : ANPCEN – Protéger la nuit noire
Thème 3 : Présentation des intervenants et de la manifestation + petites agapes + une surprise… Astéroïde « Paysdegex »
Thème 4 : Astrologie Versus Astronomie
Thème 5 : Big Bang, mythe ou réalité ?
Le vendredi 5 juin 2015 – « Sommes-nous seuls dans l’Univers ? »
« La question posée ici remonte à l’Antiquité, mais s’est précisée au cours des siècles avec les progrès de l’astronomie. Elle s’est aussi maintenue dans la littérature et le folklore, par exemples avec la mode des supposés Martiens. Son avatar moderne est connu sous l’acronyme SETI (Search for ExtraTerrestrial Intelligence – recherche d’intelligence extraterrestre), qui désigne l’ensemble des programmes consacrés à « écouter » le ciel à l’aide de radiotélescopes dans l’espoir de découvrir un message artificiel. Popularisée par le film « Contact », cette démarche mobilise une très petite minorité de radioastronomes, mais elle est généralement présentée au grand public comme pleinement scientifique. Nous la décrirons, mais verrons qu’avant de répondre à notre question, il convient d’en poser une autre : la méthode scientifique est-elle capable de nous dire un jour si l’univers abrite d’autres civilisations ? Nous réfléchirons à cette question en nous plaçant sur un plan plus philosophique que purement technique.»
Pierre North est né en 1952 à Neuchâtel, où il a suivi des études de physique. Il s’est spécialisé en astrophysique à l’Université de Genève et a soutenu son doctorat en 1984. Il a travaillé à l’Institut d’astronomie de l’Université de Lausanne sur la photométrie et la spectroscopie d’étoiles chimiquement particulières et d’étoiles binaires. Il exerce actuellement au Laboratoire d’astrophysique de l’EPFL sur l’évolution des galaxies.
Un des principaux contributeurs du livre 300 questions à un astronome (de Anton Vos, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2005), il a publié un livre sur la question de la pluralité des mondes habités (Dialogue sur les deux grands systèmes DES mondes, Hermann, Paris, 2010) et un autre sur les rapports entre science et foi (Du Big Bang à l’humanité. Et Dieu dans tout cela ?, Croire-Publications, Paris, 2012).
Le vendredi 27 mars 2015 – « Une petite histoire du point en mer »
« Comment les marins se sont d’abord servis des étoiles puis des montres pour déterminer leur position sur les océans.» Voici quelques questions auxquelles Stéphane Fischer tentera de répondre.La présentation sera illustrée par des images de quelques instruments emblématiques conservés au Musée d’histoire des sciences de Genève et par des démonstrations pratiques à l’aide de répliques.
Stéphane Fischer est assistant conservateur au Musée d’histoire des sciences de la ville de Genève, une institution unique en Suisse qui abrite une collection d’instruments scientifiques anciens qui appartenaient, entre autres, à des savants genevois illustres comme Horace-Bénédict de Saussure, Auguste de la Rive, Jean-Daniel Colladon, etc. Stéphane Fischer est en charge des collections du Musée et de leur valorisation auprès du public par le biais de publications, démonstrations ou encore de reconstitutions historiques.
Le vendredi 13 février 2015 – « La lumière dans tous ses états : des ondes radio aux rayons gamma, toutes les couleurs de l’astronomie »
Une résolution approuvant l’Année internationale de la Lumière en 2015 a été adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO en novembre dernier.
l’Année de la Lumière couvrira les thèmes tels que : Science de la lumière, Technologie de la lumière, Lumière dans la nature, Lumière et culture. Le club Orion reste ainsi dans l’actualité et débute 2015 dans cette ligne de sujets.
Madame Sylvia Ekström est astrophysicienne, collaboratrice scientifique à l’observatoire de l’Université de Genève. Elle est spécialisée dans la physique stellaire et s’intéresse au fonctionnement et à l’évolution des étoiles. Voici quelques questions auxquelles Madame Sylvia Ekström tentera de répondre.
« L’astronomie a fait un bond en avant lorsqu’elle a été capable d’étudier la lumière venant des astres dans toute son étendue, sans plus se limiter à la seule lumière que peuvent voir nos yeux. Quelles sont ces autres longueurs d’onde qui nous sont invisibles ? Comment fait-on pour les détecter ? Quelles informations nous apportent-elles ? »