Année 2024

Le vendredi 26 janvier 2024 – Soirée annulée

Le vendredi 23 février 2024 – « La lumière » Rappels des propriétés en vue des applications de spectroscopie à l’astronomie

Une soirée présentée par Béatrice Tanguy Présidente de ORION Club d’astronomique du Pays de Gex

Cette conférence d’astronomie au sens large fera la liaison entre l’astronomie observationnelle, celle de l’astronome amateur, et la mécanique céleste. Elle vise à renforcer nos connaissances sur les connaissances scientifiques de base et leurs interprétations.

   Après une brève présentation de l’histoire de la découverte des propriétés de la lumière et son implication dans le monde de l’astronomie. Cette conférence abordera les concepts fondamentaux de la nature de la lumière, la définition des raies spectrales et de leurs moyens d’étude. Des exemples montreront des applications en astronomie amateur.

   Béatrice est Ingénieur Agronome de formation, elle a fait carrière dans l’informatique, d’abord chez IBM puis aux Etats-Unis, où elle a découvert l’astronomie sous les cieux purs du Texas. Passionnée de science, elle a repris la présidence du Club d’Astronomie d’Orion en 2023 faisant suite à son président fondateur Claude Maistret.

Le vendredi 22 mars 2024 – « Nous ne vivrons pas sur Mars ni ailleurs « Techniques ou physiologiques, les raisons pour lesquelles il n’y a pas de planète B

Une soirée présentée et conduite par Sylvia Ekström

     Mars peut-elle devenir une planète B pour l’humanité ? Derrière cette question se cache la notion d’habitabilité d’une planète, une notion que certains milliardaires farfelus prennent un peu trop à la légère en annonçant la colonisation de Mars pour le siècle prochain. Nous passerons en revue les écueils qui se dressent entre nous et le sable rouge, à commencer par les dangers du voyage. Une espèce peut-elle vivre ailleurs que sur la planète qui l’a fait apparaître ? Nous verrons que le paradoxe de Fermi a peut-être une solution extrêmement simple et évidente.

     Voici quelques questions auxquelles Sylvia Ekström tentera de répondre.

     Sylvia Ekström est astrophysicienne, collaboratrice scientifique à l’observatoire de l’Université de Genève. Elle est spécialisée dans la physique stellaire et s’intéresse au fonctionnement et à l’évolution des étoiles.

     Sylvia Ekström est aussi responsable de la communication au sein du Département d’Astronomie de l’Université de Genève, et elle est co-auteur du livre « Nous ne vivrons pas sur Mars ni ailleurs ». Les détenteurs de son ouvrage pourront en demander une dédicace à l’issue de la présentation.

Le vendredi 24 mai 2024 – « Collaboration des amateurs au suivi d’Exoplanètes « Mission à l’observatoire AstroQueyras.

Une soirée présentée et conduite par Bruno Thouvenin

Dans de nombreux domaines de l’astronomie les amateurs ont apporté une contribution non négligeable aux professionnels, notamment les étoiles variables, les astéroïdes, les comètes et plus encore.

    La découverte de nouvelles exoplanètes, objets particulièrement ardus puisqu’ils ne peuvent être observés directement mais sont détectés par les fluctuations spectrales et photométriques de leurs étoiles hôtes, nécessite des moyens techniques conséquents.

La plupart des nouveaux objets sont ainsi recensés par des observations photométriques systématiques de certaines zones du ciel par satellites. Un grand nombre de découvertes récentes implique un suivi par le plus grand nombre possible d’observateurs.

    L’objet de cet exposé et de démontrer que les astronomes amateurs moyennement équipés peuvent participer utilement à cette nouvelle contribution de la recherche avancée.

    Bruno Thouvemin a conduit en septembre une mission à l’observatoire d’AstroQueyras à 3000 m d’altitude pour mettre en œuvre une procédure simple du suivi de ces objets, adaptable aux instruments les plus modestes.

    Astronome amateur depuis 1974, Bruno Thouvenin titulaire de diplômes de l’université de Paris en Astrophysique a organisé des missions en observatoire professionnel et en amateur, il a effectué des déplacements pour l’observation du ciel Austral et des éclipses.

Le vendredi 21 juin 2024 – « Thème non encore défini »

Le vendredi 20 septembre 2024 –  » La Terre face au Cosmos «  – Bienfaits et Périls

Une soirée présentée et conduite par Gilbert Burki

Professeur Honoraire de l’Université de Genève (UNIGE)

     La Terre est un vaisseau cosmique, dont l’existence et la permanence dépendent d’interactions multiples, de nature gravitationnelle ou électromagnétique. La présence de la vie sur Terre peut sembler « miraculeuse » tant les conditions nécessaires à son développement sont nombreuses. Est-ce une exception dans l’Univers ? La probabilité pour qu’elle ait pu exister sur Terre est proche de zéro, mais d’innombrables exoplanètes existent dans l’immense Univers : il y a 300 milliards d’étoiles avec des planètes dans notre Galaxie, la Voie Lactée, et 2000 milliards de galaxies peuplent l’Univers… Cette belle question est synthétisée par la formule « zéro fois l’infini » que mon collègue André Maeder est venu vous présenter il y a quelques années.

Parmi les éléments favorables, les bienfaits, seront évoqués :

  • La condition fondamentale : l’origine des éléments chimiques
  • L’ensoleillement terrestre
  • La Terre dans la zone habitable du système solaire
  • La stabilité de l’orbite et de la rotation terrestres
  • L’effet positif de la Lune
  • La présence d’une atmosphère protectrice
  • La présence d’eau à l’état liquide
  • La tectonique des plaques, le volcanisme et sa conséquence, le cycle long du CO2

Parmi les éléments perturbateurs, les périls, seront évoqués :

  • L’évolution solaire (le Soleil s’éteindra…)
  • L’évolution terrestre (les continents dérivent…)
  • Le bombardement cosmique (météorites et comètes sont des impacteurs potentiels…)
  • Les supernovæ (l’explosion d’une étoile proche peut nous irradier…)
  • Les étoiles voisines (le passage d’une étoile peut déstabiliser le système solaire…)
  • Les changements climatiques, naturels ou anthropiques (le cycle court du CO2 dérive…)
  • Les conflits terrestres (l’Europe n’a vécu qu’une parenthèse de 70 ans…)

Une précision (optimiste ?) : ces périls ne concernent que la vie terrestre et pas notre planète elle-même.

Gilbert Burki a été Directeur de l’Observatoire astronomique de l’UNIGE (2004–2010) et Président du Conseil de Fondation de l’Observatoire FXB à St-Luc (2011–2013).

Comités, commissions et sociétés

Comité de la Société Suisse d’Astrophysique et d’Astronomie (1993–1999).

Président de la Commission Vitesses Radiales de l’Union Astronomique Internationale (1991–1994).

Comité de la Fondation des Stations de Haute Altitude du Jungraujoch et du Gornergrat (1993–2010).

Scientific and Technical Committee de l’European Southern Observatory (1998–2002}.

Vice-Président de la Commission de Recherche de l’Université de Genève (2002–2010).

Commission Fédérale des Affaires Spatiales (2007–2011), organisme consultatif du Conseil Fédéral Suisse en matière spatiale.

Coordinateur Suisse Romand pour l’Année Mondiale de l’Astronomie (2008–2009).

Publications

  1. Livres :

Panorama d’astronomie contemporaine, du Big Bang aux exoplanètes

ISBN 9782340-042469, Editions Ellipses, 2020 (416 pages).

Du nez de Cléopâtre à la rétine de Galilée, le fabuleux voyage d’un atome de carbone

ISBN 979-10-203-4455-7, Editions Baudelaire, 2021 (298 pages).

Que raconte le ciel étoilé ?, Parcours en image et réponses simples

ISBN 9782340-074026, Editions Ellipses, 2022 (169 pages).

  • Revues internationales avec comité de lecture :

Environ 200 articles scientifiques.

Le vendredi 18 octobre 2024 – « Thème non encore défini »

Le vendredi 15 novembre 2024 – « Astronome ? – Quel drôle de métier ! » –
En quoi consiste le métier d’astronome »

Une soirée présentée et conduite par Anne Verdhamme

Le vendredi 13 décembre 2024 – « Thème non encore défini »