Le vendredi 1er décembre 2017 – « Les Sentinelles de la Terre » – Observer la Terre pour comprendre ses changements
« Depuis plus de 40 ans les satellites observent notre planète Terre et permettent de mieux comprendre comment son environnement évolue. Lors de cette présentation nous verrons comment fonctionne un satellite d’observation de la Terre, comment il est envoyé dans l’espace et quelles informations il peut nous donner sur la santé de notre planète. Dans un deuxième temps, nous regarderons quelques belles images de notre planète vue du ciel et nous finirons par une présentation des grands programmes d’observation de la Terre. »
Grégory Giuliani est Docteur en Sciences de l’Environnement au sein de la Faculté des Sciences de l’Université de Genève. Il utilise régulièrement des données d’observations de la Terre afin de mieux comprendre l’évolution de son environnement et les impacts causés par l’activité humaine.
Le vendredi 6 octobre 2017 – « Que sont les éclipses et comment se produisent-elles ? »
Eric Achkar est ingénieur de formation. Il pratique l’astronomie depuis plus de 30 ans : observation et astrophotographie, interventions dans la presse et conférences auprès d’institutions publiques.
Membre actif dans différentes sociétés astronomiques tout au long de son parcours, il a rejoint la Société Astronomique de Genève (SAG) en 2003 qu’il préside depuis 2012.
Il donne régulièrement des conférences au Musée d’Histoire des Sciences de la Ville de Genève. En tandem avec Pascal Moeschler, biologiste et conservateur au Musée d’Histoire Naturelle de Genève, il sensibilise la population et les élus sur thématique de la pollution lumineuse auprès des municipalités du Grand Genève au travers de conférences.
En 2015 il est intervenu sur les ondes de la Radio Suisse Romande dans l’émission scientifique CQFD à propos de l’éclipse totale de lune. Il enseigne également l’astronomie au sein d’un institut de formation à Genève.
La conférence « Que sont les éclipses et comment se produisent-elles ?» expliquera ce qu’est une éclipse, précisera les différentes catégories d’éclipses et pourquoi elles ne se produisent pas à chaque pleine lune ou chaque nouvelle lune. Phénomène rare, elles drainent une quantité incalculable d’observateurs qui viennent découvrir les effets des astres à la surface de notre planète.
Du samedi 29 au dimanche 30 juillet 2017 – « 5 conférences dans le cadre de la nuit des étoiles 2017 »
Adresse : Site de Fort l’Écluse (01)
Thème 1 : « L’Archéoastronomie »
Depuis de nombreuses années déjà l’histoire l’archéologie et l’astronomie se sont associées. A elle trois elles ont données naissance à l’Archéoastronomie. Le mélange de ces trois sciences a connu des hauts et des bas. Parfois les archéologues réalisent de magnifiques découvertes qui apportent de la nouveauté constructive, comme le disque de Nébra par exemple. D’autres fois la nouveauté n’est pas vraiment au rendez-vous. Il arrive même que certains autoproclamés « archéoastronomes » tentent de faire monter de drôle de mayonnaise historique. Approuvés médiatiquement bien plus que scientifiquement ces personnages, flouent et obscurcissent bien plus qu’ils n’éclairent la connaissance. Raymond Sadin vous invite à un voyage dans le monde de l’archéologie et de l’astronomie. Il s’attaque à certaines idées reçues et alimente toute une réflexion positiviste et constructive pour donner à comprendre les véritables liens qui unissent l’archéologie à la science d’Uranie.
Thème 2 : « Le nouveau visage du système solaire »
Au début du 20ème siècle dans la foulée de la découverte de Pluton par l’américain Clyde Tombaugh, les astronomes pensaient détenir les clés du système solaire. L’agencement des planètes et leurs révolutions étaient même censés ne plus évoluer significativement. Les planètes semblaient être nées, tranquillement, à partir d’une nébuleuse post solaire. Sans être en capacité technique de détecter d’autres systèmes solaires, nous n’en connaissions qu’un seul, celui du Soleil. L’évolution des techniques d’observation a permis d’agrandir la famille du Soleil. C’est ainsi qu’est née la classes de planètes naines. Cependant dès 1992 on suspecta fortement l’existence d’autres mondes. C’est alors que deux astronomes, Didier Queloz et Michel Mayor, annoncèrent en 1995 la détection d’une planète autour de l’étoile 51 Pégase, une étoile identique au Soleil. Depuis cette date les exoplanètes se comptent par milliers. Les découvertes s’accumulent sans cesse. Le système solaire ou nous vivons n’est donc pas un cas isolé dans l’Univers et les innombrables planètes détectées sont d’une incroyable diversité.
Raymond SADIN vous propose de découvrir l’évolution de notre vision du système solaire. Il vous invite à un voyage au cœur de notre monde tout en le comparant aux autres que nous connaissons. Il donne à le comprendre et ainsi à mieux l’apprécier. Car certes la Terre n’est pas unique, mais les autres mondes susceptibles de nous accueillir ne sont pas proches !
Thème 3 : « Anticythère et le temps des horloges »
Conférence grand public mais un peu aussi pour les passionnés d’astro et d’horlogerie… Elle sera technique juste ce qu’il faut.
Thème 4 : « Vue sur le ciel : une histoire décalée de l’astronomie »
Conférence très grand public, voir jeune public. Quelques notions sur l’histoire des sciences, vue du côté astro.
Thème 5 : « Les impacts de la pollution lumineuse »
Le vendredi 12 mai 2017 – « Astronome ? Quel drôle de métier ! »
Le Dr. Anne Verhamme est chercheuse au département d’Astronomie de l’Université de Genève. Son domaine de recherche est la formation et l’évolution des galaxies, en particulier durant le premier milliard d’années après le Big-bang, appelé la période de Réionisation Cosmique. Elle travaille à l’interface entre observation et simulations numériques, en « faisant briller » des galaxies virtuelles à l’aide d’un code de transfert radiatif, puis en comparant leurs propriétés à celles des galaxies observées. Elle a proposé une nouvelle méthode pour détecter les sources responsables de la Réionisation Cosmique.
Après une thèse de doctorat au Département d’Astronomie de l’Université de Genève, Anne Verhamme a fait un post-doc à l’Université d’Oxford (UK), pour étudier les propriétés Lyman-alpha de simulations hydrodynamiques de formation et d’évolution de galaxies. Elle a obtenu une bourse européenne Marie Curie pour faire deux ans de post-doc à l’Observatoire de Lyon, et travailler sur la prédiction d’observations Lyman-alpha par MUSE, spectrographe intégral de champs pour le VLT en construction à Lyon. Depuis septembre 2012, elle est boursière d’excellence de l’Université de Genève, de retour à l’Observatoire astronomique de Genève, elle travaille sur les propriétés Lyman-alpha des galaxies, en collaboration avec l’Université de Tokyo.”
Anne Verhamme présentera les différentes facettes du métier d’astronome : quels genres d’instruments les astronomes utilisent en 2017, comment ils font leurs observations, pourquoi on ne travaille plus souvent de nuit, et que font les astronomes qui, comme elle, n’ont jamais utilisé un télescope ! Elle présentera le rythme de travail d’un astronome : une journée type, une semaine type, une année type ; et enfin le cursus, les études à faire pour devenir astronome.
Le vendredi 7 avril 2017 – « Les sphères célestes – Origine triomphe et déclin d’une représentation cosmique »
Les philosophes inventèrent les sphères célestes pour rendre compte de la marche des astres du ciel. Les théologiens des religions révélées les imposèrent comme un dogme intouchable. Elles connurent la gloire divine des cieux, puis un déclin inéluctable.
Durant près de deux millénaires, elles dominèrent la Pensée scientifique et religieuse. Sécurisantes pour les uns, étouffantes pour les autres, elles ont fortement influencé l’astronomie, la philosophie et la religion.
Les sphères célestes qui enfermaient le monde ont aujourd’hui disparues. En s’évaporant, elles ont laissé les hommes face à d’angoissants et vastes espaces sans frontières. Leur histoire nous parle de la place et du sens que nous nous accordons en cet Univers infini, et soulève aussi de nombreuses interrogations scientifiques.
Raymond SADIN vous propose de découvrir leur genèse, leur gloire, leur disparition et les questionnements qui en découlent.
L’origine des sphères célestes comme représentation cosmique
- Des philosophes qui les inventèrent aux théologiens qui les déifièrent
- Leur lente et inéluctable destruction astronomique
- Les questionnements modernes qu’elles engendrent
Raymond SADIN est Astronome, conteur, mythologue et responsable du Planétarium Léo Lagrange Centre Est. Il est aussi collaborateur de la revue « Astrosurf-Magazine ».
Le vendredi 10 mars 2017 – « Glaciers, geysers, volcans et traces de rivières sur Mars » Y-a-t-il eu un début de vie martienne ?
Les récentes missions spatiales sur Mars, en particulier le robot mobile Curiosity, nous font découvrir les merveilles de la géographie martienne comme si nous y étions.
On parcourra ainsi des lits de rivières desséchées, des vallées et des montagnes. On verra le plus grand volcan du système solaire, des geysers, des glaciers aussi épais que celui du Groenland, des champs de neige, un canyon trois fois plus profond que le Grand Canyon du Colorado, des traces de vastes estuaires, etc. La planète Mars a présenté des conditions favorables à l’apparition de la vie pendant près d’un milliard d’années et nous ferons le point sur les missions spatiales pour la recherche de traces d’une biologie martienne. Les aléas d’une colonisation de Mars seront aussi évoqués.
André Maeder est professeur d’astrophysique théorique à l’Observatoire de l’Université de Genève. Son domaine de recherche est la formation et l’évolution des étoiles, ainsi que l’origine des éléments. André Maeder a été Directeur de l’Observatoire de Genève, Président de la Commission de recherches de l’Université de Genève, Président du Journal européen Astronomy and Astrophysics, Président de la Commission sur la constitution des étoiles de l’Union Astronomique Internationale. Il a donné un très grand nombre de conférences scientifiques dans les universités, à travers le monde, dans les congrès internationaux, ainsi que pour le grand public, en particulier sur la vie dans l’univers. Il a notamment publié plus de 400 articles et ouvrages scientifiques.
Le vendredi 13 janvier 2017 – « La Pollution lumineuse : ses effets sur le ciel nocturne, la faune et la flore »
La conférence «La Pollution lumineuse: ses effets sur le ciel nocturne, la faune et la flore» abordera l’impact que la lumière artificielle a sur notre écosystème et sur le monde astronomique, qu’il soit amateur ou professionnel. Elle proposera des mesures concrètes d’amélioration et ainsi que des recommandations en matière de choix d’éclairage.
Eric Achkar est ingénieur de formation. Il pratique l’astronomie depuis plus de 30 ans : observation et astrophotographie, interventions dans la presse et conférences auprès d’institutions publiques.
Membre actif dans différentes sociétés astronomiques tout au long de son parcours, il a rejoint la Société Astronomique de Genève (SAG) en 2003 qu’il préside depuis 2012. Il donne régulièrement des conférences au Musée d’Histoire des Sciences de la Ville de Genève. En 2015 il est intervenu sur les ondes de la Radio Suisse Romande dans l’émission scientifique CQFD à propos de l’éclipse totale de lune. Il est fréquemment sollicité par les communes du genevois français pour des conférences à deux voix avec Pascal Moeschler, biologiste et conservateur au Musée d’Histoire Naturelle de Genève, sur la pollution lumineuse à destination des élus et de la population. Il enseigne également l’astronomie au sein d’un institut de formation à Genève.