Année 2012

 

Le vendredi 7 décembre 2012 – « L’univers une longue histoire de quatorze milliards d’années »

Monsieur Fabio Barblan est collaborateur scientifique à l’Observatoire Astronomique de Genève. Il est membre des groupes de variabilité stellaire et d’évolution stellaire centré en particulier sur les étoiles binaires. Au cours de cette soirée Monsieur Fabio Barblan nous présentera la genèse de la théorie du big-bang.

Le vendredi 26 octobre 2012 – « Pouponnières d’étoiles. Dernières nouvelles de la formation des étoiles. »

Professeure au Département d’Astronomie de l’Université de Genève et Directeur de Recherche au CNRS, présidente de la Société Française d’Astronomie et d’Astrophysique (SF2A) de 2010 à 2012, Corinne Charbonnel travaille sur la formation et l’évolution des étoiles de faible masse comme notre Soleil, et sur l’évolution chimique et dynamique des amas globulaires. Depuis 2009, le plus grand télescope spatial pour l’astronomie, Herschel, sonde l’univers infrarouge et submillimétrique. Cet instrument révolutionnaire de l’Agence Spatiale Européenne a ouvert en particulier une fenêtre vertigineuse sur les phases précoces de la formation et de la vie des étoiles et des planètes, lorsqu’elles sont encore profondément enfouies dans des nuages de gaz et de poussière. Au cours de cette présentation, nous plongerons au cœur de ces pouponnières stellaires, et tenterons de sonder les mystères de la naissance des étoiles qui défient les théories actuelles.

Le vendredi 28 septembre 2012 – « Photographie des astres sur l’horizon – calculs et pratique »

Ingénieur de profession et astronome amateur, Sylvain Chapeland pratique l’astrophotographie depuis 1990, et aime parcourir les montagnes à l’affût de photos du ciel et de la Terre. « L’horizon peut offrir des perspectives saisissantes avec les astres lorsqu’ils s’en approchent. C’est tout particulièrement le cas dans le Pays de Gex, où nous bénéficions d’un point de vue très esthétique sur les Alpes. Ainsi, quel astronome amateur de la région n’a jamais tenté de capturer un lever de lune sur le Mont Blanc ? Cette présentation évoque les différents moyens pour préparer et réaliser des photos d’objets célestes proches de l’horizon, en planifiant à l’avance leur rencontre avec des points de repère terrestres. Et nous verrons que ce n’est pas si facile! Nous aborderons les outils informatiques d’éphémérides et de cartographie utiles pour préparer les observations, ainsi que des conseils pratiques pour le choix du matériel et sa mise en œuvre sur le terrain. »

Du samedi 21 au dimanche 22 juillet 2012 – « 7 conférences dans le cadre de la nuit des étoiles 2012 »

Adresse : Site de Fort l’Ecluse (01)

Thème 1 : « La pollution lumineuse : Une pollution sournoise et insidieuse ! »…

Thème 2 : « Mesurer les distances dans l’univers »…

Thème 3 : « MARS Voyage dans le temps et l’espace »…

Thème 4 : « Les Sphères Célestes – Origine triomphe et déclin d’une représentation cosmique »…

Thème 5 : « Astronomie Versus Astrologie : quels arguments ? »…

Thème 6 : « Présentation du ciel à l’aide du logiciel Stellarium »…

Thème 7 : « Où va la conquête spaciale ? »…

Le vendredi 4 mai 2012 – « Les orages dans le Système Solaire »

Mademoiselle Laetitia Gibaud est doctorante en astrophysique des hautes énergies. Egalement passionnée de météorologie, elle traque depuis plus de 15 ans les phénomènes orageux en France et à l’étranger. C’est tout naturellement qu’elle s’intéresse aux orages se produisant dans le Système Solaire.

« Les orages, qu’ils soient de nature atmosphérique ou magnétique, ne sont pas une exclusivité terrestre. Orages atmosphériques, orages magnétiques ? Les manifestations orageuses ne se limitent pas à l’activité électrique mais différents types d’interaction sont à l’œuvre. La première partie de l’exposé sera dédiée aux orages dits atmosphériques, sur Terre et sur d’autres planètes. La seconde partie portera sur les orages d’origine magnétique, fruits d’une interaction Soleil – environnement planétaire. Dans tous les cas, nous verrons que leur étude est précieuse pour la compréhension des dynamiques planétaires ».

Le vendredi 9 mars 2012 – « La découverte de la comète P/2008 Q2 (Ory) »

Enseignant au Lycée cantonal de Porrentruy (Jura suisse) et astronome amateur, Michel Ory observe assidument les petites planètes depuis l’an 2000. Après 11 ans de traque, il a découvert plus de deux cents astéroïdes, deux supernovae extragalactiques et une comète périodique.

«En août 2008, j’ai eu le privilège de découvrir une comète périodique qui porte aujourd’hui mon nom. Cette découverte n’est pas le fruit du hasard, mais le fruit d’un travail bénévole assidu, commencé dans les années nonante avec la construction de l’Observatoire astronomique jurassien situé à Vicques dans le Jura suisse. Entre août 2000 et la fin 2010, soit en dix années, le télescope de 61 cm d’ouverture de Vicques a ausculté le ciel durant près de 660 nuits. Depuis novembre 2011, je continue mes recherches de petites planètes depuis l’observatoire MOSS dans le Haut-Atlas marocain, un instrument automatique de 50 cm situé à 2750 mètres d’altitude. »

Le vendredi 20 janvier 2012 – « 16 ans après la découverte de la première planète extrasolaire, la quête d’une terre habitable est lancée »

Astrophysicien à l’Observatoire astronomique de l’Université de Genève, M. Damien Ségransan travaille depuis 10 ans sur la recherche et la caractérisation de planètes extrasolaires. La découverte de la première planète en orbite autour d’une étoile différente du soleil en 1995 par le Professeur Michel Mayor et le Professeur Didier Queloz son étudiant à l’époque, tous deux de l’Université de Genève, a ouvert un nouveau domaine de l’astronomie moderne tel que l’étude des planètes extrasolaires. La découverte de M. Mayor et de M. Queloz venait de faire s’effondrer toutes les certitudes que nous avions sur la formation des systèmes planétaires. Tout restait alors à réinventer. Depuis lors, plus de 600 planètes extrasolaires ont été découvertes dont près de la moitié par l’équipe genevoise. Parmi ces planètes, nombreuses sont celles qui ont des propriétés surprenantes. Certaines ont des orbites extrêmement excentriques, d’autres sont “gonflées” ce qui est expliqué par la présence d’une atmosphère très étendue. La densité de certaines de ces planètes est maintenant mesurée ainsi que la composition chimique des planètes massives les plus proches de leur étoile. Le Saint Graal se trouve toutefois ailleurs. L’amélioration de l’instrumentation sol et spatiale nous donne maintenant la possibilité de découvrir et d’étudier des planètes similaires à notre terre et situées dans la zone habitable (région autour de l’étoile ou l’eau se trouve sous forme liquide). Avec l’annonce récente de la découverte de « HD 85512 b » par l’équipe genevoise et de « Kepler 22 b » par nos collègues américains, la course à la planète habitable est lancée.