Le vendredi 9 décembre 2016 – « Planètes extra-solaires: Comment les trouver ? »
Vingt-ans ont passé depuis que nous avons répondu à la question sur l’existence de planètes autour d’autres étoiles. C’est maintenant un sujet extrêmement actif de l’Astronomie du XXIe siècle qui cherche à répondre à une diversité de questions, notamment : la vie existe-t-elle dans ces exoplanètes ? Nicola Astudillo-Defru est diplômé de l’Université du Chili (2006-2012). Il est titulaire d’une Licence et d’un Master pour lesquels il a travaillé plus spécialement dans le domaine des exoplanètes. Son doctorat obtenu à l’Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble (2012-2015) concernait également ce sujet. Il est actuellement chercheur en post-doctorat à l’Observatoire Astronomique de l’Université de Genève. Sachant qu’avec le futur spectrographe ESPRESSO conçu pour chercher des planètes comme la Terre autour d’étoiles comme le Soleil, les observations seront limitées par le « bruit stellaire » et non par la précision instrumentale, Nicola Astudillo-Defru travaille actuellement sur une meilleure caractérisation de cette activité stellaire. Dans cette intervention Nicola Astudillo-Defru essaiera de montrer de manière simple comment détecter et caractériser ces exoplanètes, ainsi que les difficultés rencontrées dans la recherche d’autres Terres.
Le vendredi 14 octobre 2016 – « Astronomie et mesure du temps »
La conférence « Astronomie et mesure du temps » abordera la relation intime entre le mouvement des astres et la mesure du temps. Notre vie est dictée par l’alternance des jours et des nuits, la course apparente du soleil et de la lune dans le ciel et le changement des saisons. Mais quelles sont les causes astronomiques de ces phénomènes tellement banals ?
Eric Achkar est diplômé en ingénierie radiofréquences et traitement du signal. Il pratique l’astronomie depuis plus de 30 ans : observation et astrophotographie, interventions dans la presse et conférences auprès d’institutions publiques. Membre actif dans différentes sociétés astronomiques tout au long de son parcours, il a rejoint la Société Astronomique de Genève (SAG) en 2003 après avoir vécu en Finlande où il travaillait au centre de recherche de Nokia. Depuis 2012, il préside la SAG et donne régulièrement des conférences au Musée d’Histoire des Sciences de la Ville de Genève. En 2015 il est intervenu sur les ondes de la Radio Suisse Romande dans l’émission scientifique CQFD à propos de l’éclipse totale de lune et participe activement à l’organisation d’événements astronomiques dans la région du Grand Genève. Il est fréquemment sollicité par les communes du genevois français pour des conférences sur la pollution lumineuse à destination des élus et de la population. Il est également enseignant d’astronomie au sein d’un institut de formation à Genève.
Du samedi 30 au dimanche 31 juillet 2016 – « Cinq ou six conférences dans le cadre du wee-kend des étoiles 2014 »
Adresse : Site de Fort l’Écluse (01)
Thème 1 : « Protection du ciel et de l’environnement nocturne »
Thème 2 : « Histoire du ciel, naissance de l’astronomie »
Thème 3 : « Le Zodiaque – La route des planètes ou le ruban des destinées »
Thème 4 : « La mesure du temps »
Thème 5 : « Astrologie Versus Astronomie »
Thème 6 : « Big Bang, mythe ou réalité ? »
Le vendredi 17 juin 2016 – « Le projet SETI »
« C’est dans les années 60 que le jeune Francis Drake, fraîchement diplômé de Harvard décide de répondre à une question qui le taraude depuis son enfance, à savoir si nous sommes seuls dans l’univers. Avec l’accord discret du directeur de l’observatoire de Green Bank qui lui offre 200 heures d’observation sur le nouveau radio télescope de 25m de diamètre, il lance le projet Ozma qui deviendra plus connu sous le nom de SETI. La puissance de calcul demandée par SETI qui cherche à découvrir un signal « intelligent » dans des milliers d’heures de bruit est immense. En 1999 Drake et son équipe ont un coup de génie, ils demandent à tous les possesseurs de PC de lui octroyer du temps de calcul. C’est le projet SETI@home qui va devenir mondialement connu et qui sera le précurseur de plusieurs programmes de science citoyenne. SETI a dû s’arrêter en 2011 pour des raisons financières mais a pu redémarrer grâce à un accord trouvé avec l’US Air Force en 2012. Une découverte de SETI aurait des répercussions sur notre société encore difficilement appréhendable. » Pierre Bratschi est astronome et responsable de la communication du pôle de recherche national sur les exoplanètes PlanetS. Il est donc impliqué dans la recherche de mondes habitables au même titre que ses collègues de SETI.
Le vendredi 22 avril 2016 – « Galaxies à Lascaux : les merveilles de l’archéoastronomie »
« Les peintures de Lascaux, les pyramides de Gizeh, les « pierres alignées » et les gravures du mont Bégo, les tablettes cunéiformes, l’atlas Farnèse, le chaudron du Gundestrup, la mécanique d’Anticythère… Qu’est-ce qui les gouverne tous ? Dans leur inépuisable quête de sens, des humains remontent le fil rouge qui, à travers l’histoire et la préhistoire, nous aiderait à trouver une place dans le cosmos. Les Chaldéens prévoyaient les éclipses, phénomènes redoutables pour eux-mêmes ou leurs ennemis. Avant eux, un tel phénomène a-t-il été prédit, observé puis gravé sur les roches à ciel ouvert de la Vallée des merveilles ? Et les pyramides d’Égypte ont-elles été orientées grâce aux étoiles ? » Plongeant plus profondément dans la nuit des temps, une thèse à succès prétend que les artistes de Lascaux étaient également des astronomes qui choisirent le site en fonction des solstices, peignirent une carte du ciel et esquissèrent le premier zodiaque… Frédéric Lequèvre vous convie à un tour d’horizon des méthodes et des résultats d’un domaine passionnant bien que controversé : l’archéoastronomie. Frédéric Lequèvre est docteur en physique, chargé d’étude en statistique. Passionné d’astronomie, il a programmé le logiciel WinRoddier qui permet le contrôle optique des instruments. Il s’emploie à diffuser l’astronomie à travers conférences, animations de soirées d’observation et de planétarium. Il est l’auteur de plusieurs articles et ouvrages dont Le béret d’Einstein, dérives et récupérations de la cosmologie, et Galaxies à Lascaux, les merveilles de l’archéoastronomie qui viennent de paraître.
Le vendredi 26 février 2016 – « L’astronomie à la lumière de la relativité »
« La théorie de la relativité générale vient de fêter ses cent ans. Très galvaudée (« Tout est relatif ! » et autres idées reçues), elle est souvent présentée comme une discipline difficile d’accès et contraire à l’intuition, que seules quelques rares expériences et observations permettent de valider. Mais la révolution de la relativité consiste à revenir sur trois siècles de science et trouve ses racines dans les travaux de Galilée, Newton, Maxwell, Lorentz, Poincaré… et bien d’autres. Elle englobe tous les domaines de la physique et de l’astrophysique. Les deux découvertes qui ont le plus influencé Einstein remontent à 1849 et … 1725 ! » Frédéric Lequèvre présentera de manière simple et ludique les concepts de base de la relativité en s’appuyant sur des « objets familiers » pour les astronomes amateurs. Sans aucune formule mathématique, il présentera les principales implications de la théorie dans le domaine de l’astronomie et de la cosmologie. Frédéric Lequèvre est physicien de formation et s’emploie à la diffusion scientifique à travers conférences, animation d’observations et de séances de planétarium. Passionné d’astronomie, il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Le béret d’Einstein, dérives et récupérations de la cosmologie, aux éditions book-e-book.